tu sais...



mardi 14 septembre 2010

The best pain

We do not really understand. This is something that happens to us and we can neither explain nor control. It's like a physical shock. A blow on the head that changes colors, shapes. We do not control anything, it is propelled into orbit, stirring constantly. In a moment, we are alone in the world, no landmarks. An intense burning, a wonderful pain consumes us. This momentum fusion based on a set of desires satisfied simultaneously; complicity, humor, sensuality and sexuality.
and we feel like that.

mercredi 8 septembre 2010

Masturbation auditive


Est-ce que je t’ai déjà dit que j’écoutais BEAUCOUP de musique. À dire vrai, dès que j’ai un moment libre et que je suis seule, je me plonge dans l’univers d’Internet à la découverte de nouveaux groupes, de nouveaux genres, de nouveaux sons. J’ai beau avoir 45Gig de matériel sur mon ordinateur, je ne suis jamais rassasiée, j’en veut toujours plus. On pourrait me qualifier d’hyperconsommatrice musicale.
Par contre, je ne suis pas une de celle qui est élitiste envers la musique. Les goûts musicaux, ça ne se discutent pas, c’est propre à chacun et il faut savoir respecter ça. J’ai beaucoup de difficulté à partager la musique que j’aime, parce que j’ai toujours peur de ne pas plaire ou de ne pas avoir le bon ambiance pour le moment (mis à part sur facebook, parce qu’on a toujours le choix ou non d’écouter ce que les autres publient, donc ça compte pas)
C’est mon plaisir égoïste, solitaire.

jeudi 2 septembre 2010

si j'étais un gars...

je serais poilu, un peu trash et libre.

5-4-3-2-1, automne..

Habituellement on fait ça avant le jour de l'an, mais pourquoi pas récapituler les coups de coeur et les coups de masse de ce bel été.

Coups de cœurs : les soirées post-Festivoix, le Festival d'été de Québec, The Suburbs, les Gin Tonic, les Spitzer, la pêche au brochet, la crémaillère du 515, la Gaspésie, le zouk, le Festival Urbain, blogger, les moustaches, la terrasse du Zénob, la barboteuse, les levés de soleil sur Trois-Rivières.

Coups de masse; Steve Dubé, la Grande Roue sur Badeau, le Grand Prix, se levée à tous les matins pour travailler, les chats, la canicule dans un bureau, François Houde (journaliste du Nouvelliste), la série de reportage sur l’amphithéâtre Saratoga par la ‘’pute’’ de Martin Francoeur dans le Nouvelliste…

Quels sont les tiens ?

mercredi 1 septembre 2010

balcon et vie de femmes

Trois femmes célibataires sont présentement assises sur leur balcon respectif profitant de la brise de 17h00.
La première, Jocelyne a 50 ans, célibataire sans enfant. Elle fume une cigarette en feuilletant le Nouvelliste de ce matin. Je l'aperçoit souvent avec une coupe de vin sur sur balcon le vendredi soir, question de célébrer la fin de semaine qui arrive. Discrète, toujours souriante, elle m'informe toujours des derniers potins de mes voisins. J'aime bien.
La deuxième, 35 ans, nouvellement séparée de son copain. Elle lit un circulaire du Canadian Tire avec une Boréale Rousse sur son balcon. Son (ex) copain et elle étaient ensembles depuis 16 ans. Un dimanche soir, nous l'avons vu quitté son appartement en compagnie de sa mère. Depuis ce temps, elle vit sa vie de fille nouvellement célibataire. Je vois des hommes, toujours différents en sa compagnie. Il faut dire qu'après 16 ans de vie commune avec la même personne, un peu de diversité et de flirt ne fait de mal à personne. (et ô combien je la comprend)
La troisième, 25 ans, célibataire, boit en ce moment une coupe de vin blanc très fraiche en appréciant un album électro-ambiant et en espionnant des blogs. Je me demande quelle perception ont mes voisines de moi.
Elles ont toutes été compréhensives et compatissantes lorsqu'elles se sont aperçues que je n'avais plus de copain. Elles m'ont vu sortir en direction des bars en ayant un sourire de fébrilité face à une soirée enivrante. Elles m'ont vu lendemain de veille, organiser des party (et les invité à mes partys).
Jocelyne m'a dit un jour ''profites en, tu es belle et jeune''.
C'est ce que je fais Jocelyne...
On a beau s'adresser des sourires polies, des conversations de voisinages, j'ai l'impression que nous nous connaissons plus que nous voulons le prétendre..

En attendant, si vous passez par la rue de la Vérendrye et que vous voyez une de ces femmes sur leur balcon, sachez qu'elles sont magnifiques et qu'elles sont célibataires ;)